Un souvenir très frappant, au lever du jour sur la décharge de Las Pinas. Un contraste terrible entre la beauté de la lumière rosée du soleil levant et les terribles conditions des hommes se jetant sous la pelleteuse…

Notre première arrivée sur la terrasse de Blue Bahay, avec une chaleur de circonstance, tout un groupe d’enfants nous souhaitant la bienvenue, et dansant pour nous sur de belles chansons philippines.

Je suis ravie d’avoir contribué un peu à mettre un sourire sur le visage d’enfants et j’espère pouvoir continuer à le faire…

J’ai beaucoup de chance de pouvoir continuer les cours en ligne, suivre l’école de ma maison. Mais il y a plein d’enfants aux Philippines qui n’ont pas cette chance là.

C’est d’ailleurs très souvent que je pense à ce voyage magnifique, riche en découvertes, en émotions et d’amitié.

J’ai connu Les Oursins au hasard d’une offre de stage diffusée à Sciences Po Paris, lorsque j’y étais étudiante. Je cherchais une expérience de terrain, concrète, à l’étranger, dans le milieu humanitaire.

Mes meilleurs souvenirs, ce sont tous les moments passés dans les différents lieux d’action des Oursins : partage, échange, spectacles extraordinaires, rencontres humaines, rires…

J’ai beaucoup aimé mon immersion dans le bidonville de Parañaque. Aurore souhaite qu’on y passe quelques jours pour comprendre la situation des enfants pauvres en vivant cette réalité…

Mon souhait le plus cher est que les Philippines sortent vite de cette crise sanitaire, afin de réaliser des nouveaux projets. Car l’impact n’est pas le même dans un pays où plus de 22 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté et dans des conditions très précaires…