Les interviews des 25 ans des Oursins

Clément LACHENAL

Clément LACHENAL

Service civique – Stagiaire

Team Assistant UNCTAD

Comment avez-vous connu les Oursins ?
J’ai connu les Oursins via Anaïs Prudent (N’Dri). On était en deuxième année d’école de commerce et développement ensemble (Les 3A). Étant voisins à Lyon, on marchait parfois ensemble jusqu’à l’école.

 

Quelle a été, quelle est votre mission ? 
J’ai eu la chance de partir de janvier à mars 2007 avec Anaïs, et deux très bon camarades de promo 3A, Léo et Martin.

 

L’action dont vous êtes le plus fier ? 
Nous avons cherché des partenaires, avons fait des activités scolaires, du tri de donation et inventaires pharmaceutiques

On a aussi sensibilisé les jeunes élèves expatriés de l’école internationale sur la protection des enfants pauvres.

 

Votre meilleur souvenir ? 
J’ai beaucoup aimé mon immersion dans le bidonville de Parañaque. Aurore souhaite qu’on y passe quelques jours pour comprendre la situation des enfants pauvres en vivant cette réalité. Un choc de culture mais un probablement un retour aux sources car j’ai été adopté. J’y avais tissé une belle relation avec Are Mirna qui m’accueillait.

J’ai aussi été très content de notre mission sur le terrain auprès de la tribu Manyan dont l’association tentait de préserver et renforcer l’artisanat ancestral (tissage de paniers). A cette occasion, nous avons remis des jeux. Nous avons simplement joué avec les enfants pour les aider à découvrir tout ce qu’il était possible de faire avec ! Moment simple mais beau.

Il y a eu plein de beaux moments. A mon arrivée Aurore nous a emmené diner dans un restaurant génial où on pouvait choisir le poisson sur le marché adjacent. Elle nous a aussi fait découvrir une hacienda, y déjeuner dans une cascade, les pieds dans l’eau. Un jour avec Aurore et Anaïs, on a pris un goûter dans un palace. Et surtout, pour remercier de notre mission, Anaïs nous a offert par surprise une semaine avec elle à Boracay, une cité balnéaire où on s’est bien reposé ! Merci pour tous les beaux souvenirs.

 

Qu’est-ce que représente pour vous l’approche par le jeu, la création de ludothèque pour enfants pauvres? 
Pour moi jouer permet à l’enfant de lâcher prise sur son quotidien. De prendre du plaisir simple et améliorer sont bien être. Les règles sont utiles pour poser un cadre et l’esprit d’équipe engendre la solidarité.

La compétition peut aussi donner un objectif pour avancer. Bien-sûr il faut que tout soit suivi par des pro !

 

Votre vœu pour les 25 ans de l’association ?
Je souhaite que les Oursins-Delépine évolue dans ses projets et renforce son partenariat avec les autorités et la société civile pour améliorer la protection de l’enfance meurtrie. Je pense que l’artisanat et la décoration de luxe peuvent aider au rayonnement de l’association et suis convaincu que tout est fait dans ce sens! Bravo et au plaisir de vous voir grandir! Les Philippines sont un archipel superbe.

Une ludothèque pour les enfants isolés de Papatahan