Les interviews des 25 ans des Oursins

Agathe DELOUCHE

Agathe DELOUCHE

Bénévole

Visuel Merchandiser

Comment avez-vous connu les Oursins ?

C’est grâce à une volontaire et amie, Justine, présente sur le terrain en 2018/2019, que j’ai pu découvrir et apprécier l’histoire des Oursins – Delépine. En quelques mois, le projet a pris forme, au fur et à mesure des discussions avec l’équipe encadrante, des recherches sur l’association, des partages de souvenir et des témoignages avec d’anciennes volontaires. Je suis partie aux Philippines fin 2019. C’est la réelle authenticité de la Fondation, la dévolution absolue des personnes qui y travaillent, le défi d’une nouvelle expérience qui bouleverse nos habitudes, la découverte d’une nouvelle culture, les rencontres et les souvenirs que je pourrais partager pendant encore très longtemps à mon entourage, et bien d’autres choses encore, qui m’ont fait sauter le pas.

 

Quelle a été, quelle est votre mission ?

Ma mission sur le terrain était réellement de contribuer et prêter main-forte à la Fondation, que ce soit : le rangement et le tri des donations reçues (alimentation, produits d’hygiène, jouets, etc.) ; sur le terrain avec nos Oursins : la distribution des dons, l’animation, le partage, l’échange. Ou que ce soit un peu plus administratif : proposition de newsletters pour les réseaux sociaux, mailing pour les parrains et marraines, édition des fiches de parrainage, etc.

N’étant plus sur le terrain, ma participation chez Les Oursins – Delépine ne s’est pas arrêtée à mon retour en France, bien au contraire, je continue de prendre part aux évènements de la Fondation et de rendre service !

 

L’action dont vous êtes la plus fière (création événement, vente, animation… ?)

Il n’y aura pas seulement une seule action dont je suis la plus fière, grâce à mon parcours avec les Oursins – Delépine ! J’ai énormément appris sur moi, sur les autres, dans le domaine du travail également, en chamboulant complètement mes habitudes en étant sur le terrain. Lors de ma participation à une matinée solidaire organisée par un lycée, où je représentais les Oursins-Delépine, je devais décrire de A à Z la Fondation, et bien évidemment, ce que j’ai accompli sur le terrain. C’est ça qui m’a rendu fière, tout le parcours que j’ai effectué et que je continue de faire avec la Fondation.

 

Votre meilleur souvenir ?

Beaucoup trop, pour n’en choisir qu’un, Noël, entre autres. L’emballage de plus d’une centaine de cadeaux avec Ate Marjorie, même plus ! Le sourire aux lèvres de nos petits Oursins en ouvrant leurs cadeaux. La journée dans un parc pour fêter les anniversaires des Oursins, la découverte de l’école Papatahan au sommet des montagnes à Paete, le partage d’une danse traditionnelle. Voir nos Oursins jouer, rigoler, jubiler, s’épanouir.

 

Qu’est-ce que représente pour vous l’approche par le jeu, la création de ludothèque pour enfants pauvres ?

Dans une ludothèque, on donne à nos Oursins un espace ludique où ils apprennent à jouer, créer, communiquer, non seulement par eux-mêmes mais également avec les autres. Ils ne sont plus dans la rue, où ils doivent se débrouiller seuls, mais en communauté. Cela leur permet de développer un esprit d’équipe et de demander de l’aide s’ils ne réussissent pas. Ils prennent donc des décisions, ils communiquent, ils grandissent, ils deviennent responsables.

 

Votre vœu pour les 25 ans de l’association ?

Mon souhait le plus cher est que les Philippines sortent vite de cette crise sanitaire, afin de réaliser des nouveaux projets. Car l’impact n’est pas le même dans un pays où plus de 22 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté et dans des conditions très précaires. À cet effet, nous avons besoin de plus en plus de dons, quels qu’ils soient, de plus en plus de parrains et marraines pour nos petits Oursins. L’ouverture d’une nouvelle ludothèque serait merveilleuse !

Une ludothèque pour les enfants isolés de Papatahan