Les interviews des 25 ans des Oursins

Marine POUZET

Marine POUZET

Présidente des Oursins

Orthophoniste

Comment avez-vous connu les Oursins ?Quelle a été, quelle est votre mission ?

J’ai vécu 5 ans à Singapour (2008-2013) et découvert les Oursins au sein du groupe humanitaire du Lycée Français. On m’a proposé d’être correspondante pour les Oursins, ce que j’ai fait durant 4 ans tout en participant aux divers événements du groupe. J’y étais (en duo avec Laurence)  responsable de la vente de livres (nous récupérions, trions et revendions des livres en français et anglais grâce à la communauté du lycée, ceci au profit de différentes associations humanitaires en Asie, créés par des français.

A mon retour en France, je suis devenue responsable de l’organisation des ventes des produits artisanaux des Oursins.

Depuis quelques années, je suis présidente des Oursins en France, je continue la gestion des ventes de produits, une partie de la comptabilité, des parrainages…

 

L’action dont vous êtes la plus fière ?

– De belles ventes de produits chez mes parents en particulier.

– J’apprécie beaucoup les actions au collège où je vais présenter les Oursins et les conditions de vie dans les bidonvilles dans le cadre de leur programme d’histoire-géographie. Les élèves vendent ensuite leurs gâteaux au sein du collège puis je retourne leur annoncer, photos ou vidéos à l’appui, les résultats de leur action et les effets concrets qu’ils ont permis de réaliser sur le terrain. C’est souvent la 1ère fois qu’ils réalisent à quel point on peut agir chacun à son niveau et changer réellement les choses en s’y mettant à plusieurs…

 

Votre meilleur souvenir ?

Un souvenir très frappant, au lever du jour sur la décharge de Las Pinas. Un contraste terrible entre la beauté de la lumière rosée du soleil levant et les terribles conditions des hommes se jetant sous la pelleteuse qui manipulait les déchets à peine déversés pour tenter de collecter de quoi survivre… 

Une belle fête des Oursins et leurs familles dans le jardin d’Aurore et Damien, ambiance très conviviale avec un papa jouant de la guitare, des chants et des familles que l’on sentait reconnaissantes pour l’aide et le soutien reçus, un bout de chou aux anges sur un toboggan avec un grand sourire plein de sauce tomate !

 

Que représente pour vous l’approche par le jeu, la création de ludothèque pour enfants pauvres?

Une bulle d’oxygène dans la vie de ces enfants… et tout l’espoir de s’ouvrir à d’autres mondes. Cela parait tellement évident dans notre société que les enfants jouent pour leur bien-être, la construction de leur personnalité, leurs apprentissages, leur rééducation… qu’il fallait y songer pour un programme humanitaire ! Et c’est une grande fierté de participer au développement de ces lieux indispensables pour ces enfants.

 

Votre vœu pour les 25 ans de l’association ?

Une belle réunion de tous les bénévoles d’Europe et d’Asie depuis 25 ans et des bénéficiaires aux Philippines !

Une ludothèque pour les enfants isolés de Papatahan