Justine CREUZOT

Comment avez-vous connu les Oursins ?

A la fin de mon BTS j’étais à la recherche d’une mission de Service Civique afin de prendre une pause dans mes études et d’utiliser ce temps libre pour me rendre utile. J’ai donc passé en revue les annonces de service civique et je suis tombée sur celle des Oursins. Enorme coup de cœur pour les actions de l’association et pour ce que je voyais et entendais des Philippines (et philippins). Je savais que je voulais cette mission et pas une autre !

Quelle a été, quelle est votre mission ? 
Lors de mon service civique mon rôle était de participer à l’animation auprès des enfants de deux villages : Biri et Basud. Avec les autres volontaires nous participions aussi à la vie quotidienne de l’association en aidant à la préparation de divers évènements ou projets : rentrée des classes, travaux sur une salle de classe… Aujourd’hui je suis de retour en France mais j’essaie d’apporter mon aide à la hauteur de mes moyens en aidant sur certains projets de communication.

L’action dont vous êtes la plus fière ? 
Je dirais la fête de Noël que l’association a organisé pour les enfants. Des préparatifs (collecte, choix des cadeaux pour chaque enfant, des activités, du repas…) à l’ouverture des cadeaux, je suis fière d’avoir pu apporter mon aide. C’était un beau moment de partage et c’était bien évidement très émouvant de les voir découvrir leurs cadeaux.

Votre meilleur souvenir ? 

Très compliqué de devoir choisir un seul souvenir sur le terrain.. Je dirais la cérémonie des diplômes des enfants en fin d’année. J’étais très heureuse de pouvoir y assister et les enfants étaient très fiers de nous montrer leurs récompenses. Mais je ne peux pas m’empêcher de citer aussi la fête d’anniversaire surprise que l’association a organisé pour une autre volontaire et moi. Un spectacle de la part des enfants et un goûter, je n’aurais pas pu espérer avoir un plus bel anniversaire pour mes 20 ans.

Qu’est-ce que représente pour vous l’approche par le jeu, la création de ludothèque pour enfants pauvres? 

Pour moi le jeu permet aux enfants de retrouver leurs vraies places d’enfants !  J’ai pu me rendre compte que le jeu permettait aux enfants de développer un tas de choses : la concentration, la communication, la créativité… En groupe cela permet de créer des liens et à partager.  Une ludothèque permet aux enfants pauvres de, pour l’espace d’un après-midi, oublier le quotidien difficile et de se reconstruire. 

Votre vœu pour les 25 ans de l’association ?

Avoir de nouveau le droit de se rassembler pour fêter les 25 ans de l’association en France et aux Philippines avec les membres de l’association. Et bien sûr que le projet de nouvelle ludothèque se réalise vite ! Pour que l’association et les membres continuent de changer la vie des enfants et de leurs familles.