Les interviews des 25 ans des Oursins

Pierre-Olivier Martin

Pierre-Olivier MARTIN

Bénévole/Parrain

Chargé de Production Sportall

Comment avez-vous connu les Oursins ? 

J’ai connu les Oursins en 2012 grâce à Floriane Delobel (ancienne présidente de l’association), alors volontaire dans le cadre d’un stage. En 2013 elle a décidé de se rendre à Manille pour une année et je l’ai suivie. 

 

Quelle a été, quelle est votre action, votre participation au sein de l’association ? 

En 2013, Aurore Prudent et sa famille nous ont accueillis à Manille et j’ai eu l’opportunité de découvrir plus en détails l’objet des missions menées sur place. Tout au long de l’année j’ai participé à des missions logistiques au siège de l’association (inventaire des stocks, tri des dons) et sur le site de Calamba où se trouvait l’une des ludothèques (montage de meubles, accompagnement des nouveaux volontaires).

Il y a eu malheureusement le typhon Haiyan à la fin de l’année : nous avons alors mobilisé des volontaires pour préparer et amener au plus vite des kits de dignités (savons, brosse à dent, dentifrice, etc.) sur place.
Aurore accueille et exploite toutes les compétences que nous pouvons mettre à disposition, ainsi j’ai eu le plaisir de faire des petits spectacles de human beatbox pour les enfants de l’association, et surtout pour une fête de Noël sur l’un des sites les plus touchés par le typhon.

Aujourd’hui je participe au programme de parrainage et je mets à disposition mes compétences en audiovisuel pour l’association.

 

L’action dont vous êtes le plus fier (création, événement, vente, animation, échange, parrainage… ?) 

Je suis tout d’abord très fier d’être parrain pour les Oursins, et l’action dont je suis le plus fier est la mobilisation pour la population touchée par Haiyan. En quelques jours nous avons préparés 400 kg de matériel que l’on a amené sur place après 25 heures de bus. La fête de Noël que nous avons faite pour les enfants là-bas était tout aussi importante.

 

Votre meilleur souvenir avec les Oursins (sur le terrain ou en France) ? 

A Calamba le village ne disposait que d’une heure d’eau et d’électricité par jour. L’association a fait construire un château d’eau sur le site de la ludothèque, les enfants étaient euphoriques ! Puis nous avons joué au ballon, il y a eu une petite fête, c’était un super moment.

 

Que représente pour vous l’approche par le jeu, la création de ludothèque pour enfants pauvres? 

C’est un projet indispensable et je suis totalement en phase avec l’approche des Oursins. L’énergie pour changer la situation d’un groupe d’individus est quasiment impossible à fournir lorsqu’il s’agit des adultes. Le seul moyen d’améliorer une situation est de passer par les générations futures. Proposer aux plus jeunes un lieu propre, sécurisé et encadré dans lequel ils peuvent se retrouver, jouer ensemble et s’épanouir à travers le jeu et la communication est un projet cohérent et qui a déjà porté ses fruits. La création de ludothèque n’est pas qu’un espoir pour ces jeunes générations, c’est une chance pour se développer et sortir d’un quotidien difficile ne serait-ce que pour quelques heures.

 

Votre vœu pour les 25 ans de l’association ?

Je souhaite de tout cœur de nouveaux parrains et de continuer à croire aux projets menés par les Oursins.

Une ludothèque pour les enfants isolés de Papatahan