Les interviews des 25 ans des Oursins

Mélie LOMBARD

Mélie LOMBARD

Bénévole

Chef de Projet Heyme

Comment avez-vous connu les Oursins ?

J’ai eu la chance de vivre aux Philippines lorsque j’étais petite. Depuis les Philippines ont toujours été dans un coin de ma tête et dans mon cœur. Ma mère avait rencontré Les Oursins durant nos années aux Philippines. Elle m’en a toujours parlé et lorsque j’ai eu 20 ans j’ai voulu à mon tour m’impliquer auprès des Oursins. J’ai donc repris contact avec Aurore en 2014. 

Depuis j’ai fait quelques actions depuis la France (ventes de produits artisanaux, Opération les bracelets verts, la Course des Héros) et je me suis rendue aux Philippines en tant que volontaire à la ludothèque de Calamba et sur l’île de Biri. 

 

L’action dont vous êtes la plus fière ? 
Le lancement de l’action des bracelets verts à l’école primaire de Saint Étienne de Saint Geoirs en France fut une superbe expérience. Je me suis rendue dans chaque classe de l’école primaire Les Castors afin de présenter l’association et de lancer l’opération les bracelets verts. J’ai pris beaucoup de plaisir à faire découvrir les Philippines et sensibiliser les enfants aux conditions de vie des enfants philippins. Ils étaient très intrigués et ont posé beaucoup de questions. Leur curiosité et leur investissement ont permis de créer un échange très enrichissant. 

De plus l’opération à très bien marché, les enfants se sont impliqués et l’école a pu perpétuer l’action durant 5 années de suite.

 

Votre meilleur souvenir ? 

Mon meilleur souvenir fut sur l’île de Biri. En effet, j’ai eu la chance de partager le quotidien des enfants du village de San Rafael. Plus particulièrement lorsque je les ai suivis toute une journée. Ils m’ont accueilli chez eux, m’ont amenée chercher de l’eau en Pirogue, m’ont fait visiter leur village et m’ont initiée à leur luge locale (descente sur bidon en plastique à toute allure). Ça été une journée remplie de petits bonheurs simples que je n’oublierai pas.   

 

Qu’est-ce que représente pour vous l’approche par le jeu, la création de ludothèque pour enfants pauvres ? 

C’est un moyen de s’évader de la misère du quotidien, d’apprendre en s’amusant, de créer, d’imaginer. Le jeu amène une joie de vivre nécessaire pour affronter les difficultés de la vie et repousser le fatalisme. 

En jouant, en apprenant et en s’imaginant toutes sortes d’aventures, les enfants peuvent renouer avec l’espoir.

 

Votre vœu pour les 25 ans de l’association ?

Que cette association puisse continuer sa mission pour 25 ans supplémentaires !

Une ludothèque pour les enfants isolés de Papatahan