Manon BESNOUX

Comment avez-vous connu les Oursins ? 

J’ai connu les Oursins grâce à Aurore & Damien Roiland puis Marjorie Delos Reyes. Ce sont des amis de mes parents. J’écoutais ce dont ils parlaient. Cela m’a intéressée parce que je voulais savoir comment les enfants en province pouvaient continuer à suivre les cours à distance et voir où ils habitent. Aussi parce que moi je sais que j’ai beaucoup de chance de pouvoir continuer les cours en ligne, suivre l’école de ma maison. Mais il y a plein d’enfants au Philippines qui n’ont pas cette chance là. Alors je voulais aider Marjorie à apporter des sacs de riz et des pâtes pour les féliciter de leur année scolaire.

Quelle a été, quelle est votre action, votre participation au sein de l’association ? 

J’ai participé une fois pendant le confinement pour aider à amener des sacs de riz et de pâtes aux élèves d’une école en province, celle de Papatahan, pour leur réception de diplôme de fin d’année. C’était une expérience enrichissante et mémorable pour moi parce que je me suis rendue compte que c’était très important de se contenter du peu qu’on a. Les élèves qui recevaient leur diplôme avaient le droit à un sac de riz et pour ceux qui ont eu les honneurs des pâtes. Ils étaient tous très souriants et fiers de recevoir leur diplôme. 

L’action dont vous êtes la plus fière ?

L’action dont je suis la plus fière est celle-là, de voir où les enfants allaient à l’école et de pouvoir les féliciter d’avoir obtenu leur diplôme, surtout dans les conditions qui sont les leurs ! Aux Philippines, il n’y a plus d’école en présentiel depuis mars 2020. Les enfants n’ont pas d’ordinateurs (ils n’ont d’ailleurs pas tous l’électricité, la wifi !)… Alors par petits groupes ils doivent venir chercher des cours à l’école une fois par semaine puis étudier seuls à la maison. 

Ayant participé une seule fois aux activités de l’association, cette expérience est mon meilleur souvenir. J’aurais aimé faire plus, mais le confinement nous interdit tout déplacement.

Que représente pour vous l’approche par le jeu, la création de ludothèque pour enfants pauvres? 

Pour moi jouer représente s’amuser, faire quelque chose pour se distraire et passer un bon moment. À mon avis l’intérêt de débuter l’action humanitaire par le jeu est important parce que ça permet de créer des connexions entre les enfants et les volontaires, l’équipe d’animation. Cela permet aussi aux enfants de faire quelque chose qui les intéresse et de s’exprimer autrement que par la parole. 

Votre vœu pour les 25 ans de l’association ?

Mon vœu est de pouvoir aider cette année l’association et de participer beaucoup plus activement à aider les enfants… Si cela est enfin de nouveau autorisé par les autorités Philippines.