Monika D’AQUALE

Comment avez-vous connu les Oursins ?

J’ai connu la fondation des Oursins grâce à ma rencontre avec sa créatrice pendant cette pandémie et son confinement strict aux Philippines, qui continue de restreindre drastiquement tous nos déplacements.

Votre meilleur souvenir (sur le terrain) ? 

Malheureusement je ne suis pas encore allée à la rencontre de ces enfants mais j’ai eu la chance de recevoir ces photos suite à un don de vêtements et de chaussure. Le sourire de ces petits garçons valent tous les témoignages. 

Qu’est-ce que représente pour vous l’approche par le jeu, la création de ludothèque pour enfants pauvres? 

L’approche par le jeu et la ludothèque pour un public comme celui d’enfants pauvres apportent non seulement une richesse pédagogique mais aussi une manière de s’évader de leur quotidien qui est très difficile. Les enfants s’approprient des connaissances et des compétences sans même s’en rendre compte et elles resteront, ou en tout cas elles laisseront une empreinte pour longtemps.

Je vois la ludothèque comme un temple pour ces enfants qui dans certaines situations ne sont plus du tout des enfants au regard de ce qu’ils vivent au quotidien. La ludothèque un endroit où ils peuvent se sentir protégés et pour quelques heures être en connection avec ce qui devrait être leur quotidien à savoir: jouer, rire, sourire, courir, faire du sport, jouer d’un instrument de musique, faire des bêtises. La création d’une ludothèque est la ressource parfaite pour apporter toutes ces choses aux enfants pauvres.

Votre vœu pour les 25 ans de l’association ?

Je suis ravie d’avoir contribué un peu à mettre un sourire sur le visage d’enfants et j’espère pouvoir continuer à le faire et surtout que la fondation continue son travail formidable.Texte